High Isle : Présentations du Seigneur et Magus Ascendants et de Dame Arabelle

Là encore, c'est via 2 textes roleplay que ZOS nous présente plusieurs des protagonistes d'High Isle.

Le Seigneur Ascendant et le Magus Ascendant sont présentés via une interview d'Adandora. A travers cet entretien, on découvre que les membres de l'Ordre Ascendant sont, évidemment, très attachés à leur anonymat, et qu'ils sont supposément infiltrés partout dans la société (au moins dans les Systres). Leurs dirigeants semblent également être d'origine noble.

Malgré leurs origines et leurs moyens, ils disent vouloir lutter pour libérer le peuple de l'oppression et bâtir un monde meilleur, notamment en précipitant la fin des empires. Mais, s'ils n'hésitent pas à prétendre vouloir aider les gens à lutter contre l'injustice, ils se contentent d'éluder (sans infirmer) la question concernant les meurtres et pillages commis par leur Ordre avant d'écourter l'interview, non sans avoir envisagé de tuer leur interlocutrice...

C'est également Adandora qui tente d'interviewer Dame Arabelle Davaux. Celle-ci (qui pourrait être l'inspiratrice et l'auteure des livres de l'Investigatrice Vale) est d'origine noble, mais n'a pas pris longtemps avant de fuir de chez elle pour rejoindre une troupe de mercenaires ; ses capacités lui permirent de rejoindre la Garde du Lion, dont elle est devenue capitaine, puis d'intégrer les Dagues, avant de prendre officiellement sa retraite et de voyager.

Néanmoins, elle semble continuer d'agir pour protéger les peuples de Tamriel officieusement. Comme aux Systres où elle a rejoint la Société des Inébranlables, créée par Bacaro Volorus, qui aide les victimes de la guerre des Trois étendards, et qui semble travailler sur un projet tenu secret. Elle maîtrise également l'art d'éluder les questions et de changer de sujet avant de s'éclipser rapidement, ne révélant aucune information pertinente à la journaliste...

Vous pourrez rencontrer ces ennemis et alliés dans le Chapitre High Isle, qui est sorti sur PC, Mac et Stadia le 6 Juin 2022 et arrivera sur PS4, PS5, XBox One, et Xbox Series S/X le 21 Juin 2022.

Les articles officiels:

 

Découvrez le Seigneur et le Magus Ascendants, les deux sinistres dirigeants du puissant Ordre Ascendant.

Conversation avec l’Ordre Ascendant

Par Adandora, chroniqueuse itinérante

Qui sont les chevaliers de l’Ordre Ascendant ? Les déclarations provocatrices et les protestations organisées par des radicaux alarment les autorités dans tout Tamriel. Les sombres rumeurs évoquant des actions secrètes alignées avec leurs propos incendiaires sont encore plus inquiétantes. Mais grâce à la persistance de votre humble servante, les dirigeants masqués de l’Ordre Ascendant vous parlent directement, mes fidèles lecteurs !

Ma rencontre avec les dirigeants de l’Ordre Ascendant impliqua de me placer un bandeau sur les yeux ainsi qu’un long périple en chariot sur une route tortueuse. Lorsqu’on finit par me retirer le bandeau, je me trouvai dans la cave d’une ferme, encadré par des gardes encagoulés. Devant moi étaient assis un noble seigneur et un mage fier, tous deux vêtus d’une armure de plaques finement ouvragée, le visage caché derrière un heaume à la visière baissée.

Le seigneur fut le premier à prendre la parole.

« Vous pouvez user de mon titre de Seigneur Ascendant, madame Adandora. J’ai appris que vous désiriez nous rencontrer. Que puis-je pour vous ?

« Je suis chroniqueuse » répondis-je. « Mais aucune chronique n’est complète lorsque l’on n’entend qu’une version des faits. Les autorités vous qualifient d’agitateurs et d’anarchistes. Je veux vous donner l’occasion de leur répondre. »

« Transmettrez-vous notre message sans les enjolivures typiques et spéculations oiseuses caractéristiques de votre travail ? » intervint le Mage avec un rictus audible.

« Ces enjolivures ne sont que le style d’un journaliste » expliquai-je. « Les gens ne lisent pas ce qui les ennuie, vous savez. » Et je suis sûre que vous serez de mon avis, chers lecteurs !

Le Seigneur Ascendant leva sa main gantée. « Magus, vous la condamnez avant qu’elle n’ait écrit le moindre mot. J’accepte de voir si madame pourra tenir parole. Posez vos questions, chroniqueuse. »

« Qui êtes-vous ? » demandai-je puisque cela me paraissait le plus élémentaire.

« Ah, l’anonymat est notre bouclier, notre armure. Nous sommes tout autour de vous. Parents, voisins, habitants ordinaires de Tamriel. Comme je l’ai dit, vous pouvez m’appeler le Seigneur Ascendant. Et voici mon lieutenant, le Magus Ascendant. »

Des habitants ordinaires, donc ! Clairement, le Seigneur Ascendant était d’origine noble. Ses manières et son élocution ne laissaient aucun doute sur la question. Et le Magus, lui aussi, s’exprimait comme une personne éduquée et fortunée. Je passai à la question suivante. « Quelles sont vos aspirations, Seigneur ? »

« La fin des empires » répondit-il. « Combien de sang et de malheur devons-nous aux ambitions des rois et reines de Tamriel ? Les riches et les puissants nous forcent à combattre afin d’accroître leur pouvoir et leur richesse personnels. Il est temps de mettre un terme à ces guerres insensées. »

« Et de traduire ces tyrans en justice » ajouta le Magus avec véhémence. « Ils doivent payer les générations d’oppression que nous avons subies ! »

« Oui, c’est bien ce que disent vos affiches » confirmai-je. « Mais pourquoi vous, le Seigneur et le Magus, les hommes derrière ces visières, pourquoi souhaitez-vous cela ? »

« À moins d’être dénué de conscience, nul ne peut laisser l’oppression prospérer » répondit le Magus avec un rire sans joie.

« Ah ! Donc, vous êtes un idéaliste » résumai-je en prenant mes notes à toute vitesse. « D’aucuns vous qualifieraient de fanatique, vous savez. Et vous, Seigneur ? Êtes-vous un idéaliste, vous aussi ? »

Bien sûr, je ne voyais pas le visage du Seigneur Ascendant, mais je sentis son amusement.

« Un idéaliste ? Pas exactement. J’ai fondé l’Ordre Ascendant parce que je voyais un monde qui pouvait être différent. Meilleur. Et je possédais la volonté et les ressources nécessaires pour concrétiser cette vision. L’injustice ne disparaîtra jamais. Mais nous pouvons donner au peuple les moyens de lutter eux-mêmes contre cette injustice, au lieu de supplier un trône distance de résoudre leurs problèmes. »

« On raconte que les chevaliers de l’Ordre Ascendant tuent parfois des gardes qui leur barrent la route. Et qu’ils dévalisent des marchands ou des fermiers. En quoi cela rend-il le monde meilleur ? »

Le Seigneur et le Magus se turent sous leur heaume sans expressions. Je me demandai si je n’étais pas allée trop loin.

« Je vous avais dit que c’était une mauvaise idée » dit le Magus au Seigneur. « Quel genre de tribune équitable pensez-vous qu’elle va nous offrir ? Mieux vaut qu’elle ne dise rien du tout. »

Le Seigneur Ascendant secoua la tête, d’un mouvement infime, son heaume se pencha. Je compris que ma survie même dépendait peut-être de ses prochaines paroles ! Je tentai de masquer ma peur.

« Si nous la faisons taire, ce sera simplement la preuve des hideuses rumeurs qu’entendent déjà ses lecteurs. Et puis, je lui ai promis un sauf-conduit. Je ne reviens pas sur mes promesses. »

En silence, je poussai un soupir de soulagement.

« Avez-vous une réponse, Seigneur Ascendant ? » insistai-je.

« Il faut se garder d’écouter les rumeurs sans fondement, madame Adandora. Mais aucun changement ne survient sans effort. Plus grand est le changement, plus grand en sera le coût. J’espère qu’un jour, les chroniqueurs se pencheront sur ce que nous avons accompli en voyant que la fin en justifiait les moyens. »

« Que comptez-vous… »

Avant que je n’aie pu finir ma question, le Seigneur fit un geste de la main. Les gardes encapuchonnés avancèrent.

« Bandez les yeux de notre chroniqueuse, et veillez à ce qu’elle soit reconduite saine et sauve à l’endroit où vous l’avez trouvée » leur ordonna le Seigneur Ascendant. « Bonne journée, ma chère. Si nous avons d’autres choses à dire à l’avenir, nous saurons vous trouver. »

Et voilà, chers lecteurs, toute l’histoire de ma rencontre avec le Seigneur et le Magus Ascendants. Choisiront-ils de me parler à nouveau ? Seul l’avenir nous le dira !

Quoi que vous puissiez penser de l’Ordre Ascendant et de ses objectifs, en explorant l’Île-Haute, vous rencontrerez tôt ou tard cette organisation clandestine, et pourrez vous faire une idée de leurs méthodes. Que pensez-vous de ce tandem ? Pourraient-ils vraiment faire de Tamriel un lieu où le peuple pourrait mieux vivre ? Dites-le-nous via Twitter, Instagram ou Facebook !

Le Chapitre The Elder Scrolls Online: High Isle arrivera sur PC/Mac et Stadia* le 6 juin, et sur Xbox et PlayStation le 21 juin. Préachetez High Isle pour recevoir des récompenses bonus uniques au lancement, et obtenir immédiatement accès à la monture Élan de Pâlegivre.

*Disponible seulement dans certains territoires

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Soldate, espionne et créatrice de solutions, l’énigmatique dame Arabelle a reçu bien des titres au cours de sa vie. Découvrez-la dans nos nouvelles Présentations.

 

Une Conversation avec dame Arabelle Davaux

Par Adandora, chroniqueuse itinérante

Une fois de plus, je prends ma plume et mon encre pour tenter d’arracher la vérité à la farouche dame Arabelle Davaux. Si elle sait se montrer charmante, spirituelle, sulfureuse et désarmante, et a également l’agaçante manie de ne pas répondre aux questions de votre chroniqueuse préférée. Peut-être cet entretien sera-t-il différent. Nous verrons bien.

Pour commencer, un peu de contexte. Arabelle Davaux est née dans une maison noble d’Haltevoie en 2E 527. Sa famille lui apporta la meilleure éducation et tous les privilèges liés à la fortune, mais cela ne lui suffisait pas. Elle s’enfuit de la maison à l’âge de quinze ans et rejoignit un groupe de mercenaires pour défendre Hauteroche contre les envahisseurs crevassais. Ses victoires militaires l’amenèrent à intégrer la Garde du Lion, où elle gagna le grade de capitaine pour commander un escadron d’élite. C’est à cette époque que le roi Émeric d’Haltevoie remarqua pour la première fois Arabelle, et par la suite, devenu haut-roi de l’Alliance de Dagufilante, il la recruta dans son réseau de renseignements, les Dagues.

Les aventures de dame Arabelle sont dignes des œuvres de fiction les moins tempérées. De fait, d’aucuns (dont je fais partie) sont convaincus que les populaires romans de l’Investigatrice Vale sont non seulement inspirés de ses exploits, mais même qu’elle a signé de sa main ces romans aussi fascinants qu’émoustillants. Des bandits, des pillards, des monstres enragés, des sectes clandestines, elle les a tous vaincus. Et sa vie personnelle semble tout aussi scandaleuse. Elle aurait laissé derrière elle une ribambelle d’amants des deux sexes et de toutes races, un peu partout en Tamriel (et d’après certains, le haut-roi Émeric en personne). Lorsqu’elle atteignit l’âge de cinquante ans, elle quitta le service du roi pour devenir une dame de loisir, parcourant le monde en touriste oisive.

Ce dont je doute au plus haut point. Comme l’héroïne que je tiens pour son alter ego romanesque, dame Arabelle continue discrètement d’user de ses différentes expertises pour protéger les peuples de Tamriel, comme en atteste son rôle actuel de chef de la sécurité pour les Inébranlables. Je l’ai rencontrée dans la Baie de Gonfalon, dans sa demeure qu’elle a comme par hasard nommée le « Manoir Mandragore. »

Chroniqueuse : Arabelle Davaux, quel plaisir de vous revoir. Encore merci d’avoir accepté un nouvel entretien.

Arabelle : Ma chère, je ne suis pas certaine d’avoir accepté, autant que de m’être sentie contrainte d’intervenir. Cela fait trois jours que vous restez assise devant ma porte, vous avez l’air tout à fait affamée.

Chroniqueuse : Et voilà, vous tentez encore de détourner mon attention en changeant de sujet. Mes lecteurs veulent savoir pourquoi vous avez choisi ce moment précis pour quitter votre retraite.

Arabelle : Moi, j’ai changé de sujet ? Je n’avais pas remarqué. Puis-je vous proposer une tasse de thé et un biscuit, très chère ?

Chroniqueuse : Vous recommencez ! Dame Arabelle, pour l’amour du Mundus ! Répondez à ma question !

Arabelle : Calmez-vous, très chère. On dirait cette harpie qui rendait tout le monde fou avec ses hurlements stridents près de Camlorn. J’ai dû l’abattre, je n’avais pas le choix, malheureusement.

Chroniqueuse : Vous ne m’intimiderez pas avec vos menaces grossières, dame Arabelle. Mes lecteurs exigent des réponses, et moi aussi.

Arabelle : Patience, ma chère. Je n’ai jamais remporté le moindre en combat en chargeant tête baissée à l’aveugle. Il faut comprendre le terrain, l’esprit de l’ennemi. Alors seulement peut-on vaincre une force supérieure en nombre. Quant à la Société des Inébranlables, j’admire leur travail depuis le premier jour où j’ai appris leur existence.

Chroniqueuse : Oui, oui. Une organisation fabuleuse. Tout le monde connaît leurs programmes d’aide. Ils apportent secours et réconfort aux populations déplacées ou affectées par la guerre des Trois étendards, ils distribuent de l’eau et des vivres, et installent des pavillons médicaux pour traiter les blessés, qu’il s’agisse de soldats ou de civils pris dans les combats. Mais pourquoi vous ont-ils engagée, vous ?

Arabelle : Comme vous le faites si volontiers remarquer, je possède une certaine réputation. Le seigneur Bacaro a actuellement besoin d’une personne dotée de mes compétences et capacités uniques. C’est pour une bonne cause, je n’ai pas pu refuser.

Chroniqueuse : Mais pourquoi une organisation humanitaire philanthropique a-t-elle besoin d’une ancienne soldate, espionne, et créatrice de solutions en tous genres ?

Arabelle : Eh bien, très chère, le seigneur Bacaro saurait sans doute mieux que moi vous expliquer son raisonnement.

Chroniqueuse : Oui, le seigneur Bacaro Volorus, le riche noble philanthrope qui a créé et supervise la Société des Inébranlables. A-t-il vraiment invité des personnalités importantes de tout Tamriel à une conférence sur l’Île-Haute ? Et vous a-t-il engagé pour assurer lesdites personnalités ?

Arabelle : Oh, ç’aurait tout à fait été dans mes cordes, lorsque j’étais jeune. Mais je suis à la retraite, ma chère. Je croyais que nous avions commencé par là.

Chroniqueuse : Mes Dieux ! Vous tergiversez tant que j’en attrape le tournis !

Arabelle : Pardonnez-moi, mon chou, mais vous n’êtes pas mon type. Ce qui est étrange, parce qu’en général, tout le monde est mon type.

Chroniqueuse : Si vous refusez de révéler ce que vous faites vraiment pour la Société des Inébranlables, revenons à l’autre mystère. Avouez que vous êtes l’auteure des romans de l’Investigatrice Vale !

Arabelle : Vous avez lu le dernier ? Je n’ai pas pu le lâcher. Et cette fin ! Fantastique !

Chroniqueuse : Ah, voilà ! Vous avez avoué !

Arabelle : Vraiment ? Et quel crime ai-je avoué, cette fois ? Je ne faisais pas attention.

Chroniqueuse : Dame Arabelle, mes lecteurs exigent…

Arabelle : Vous m’en voyez navrée, mais c’est tout le temps que je pouvais vous consacrer ce soir. Écrivez ce qui vous semble juste, très chère. Je dois retrouver l’un des guérisseurs de la société pour une collation tardive. On m’a dit qu’il faisait des merveilles au chevet de ses patientes.

Chroniqueuse : Vous savez tout, fidèles lecteurs. Une nouvelle série de distractions et de dissimulations de la notoire dame Arabelle Davaux. Je vous promets de continuer de harceler cette femme jusqu’à ce qu’elle me révèle la vérité sur cette conférence, et son lien exact avec les romans de l’Investigatrice Vale. Vous avez ma promesse !

Décidément, dame Arabelle aime vraiment s’entourer de mystère. Mais il y a fort à parier qu’elle sera prête à élargir son cercle de confiance pour une personne aussi utile et honorable que vous. Après tout, la Société des Inébranlables aura besoin de toute l’aide possible pour repousser les menaces qui pèsent sur les Systres. Êtes-vous prêts à vous allier à la célèbre dame Arabelle Davaux dans notre prochain Chapitre, High Isle ? Dites-le-nous sur Twitter, Instagram et Facebook.

The Elder Scrolls Online: High Isle Chapter arrivera sur PC/Mac et Stadia* le 6 juin, et sur Xbox et PlayStation le 21 juin. Préachetez High Isle pour recevoir des récompenses bonus uniques au lancement, et obtenir immédiatement l’accès à la monture Élan de Pâlegivre.

 

*Disponible seulement dans certains territoires